Viva Mexico : coup d’envoi du quatrième festival de cinéma mexicain
Les Rencontres cinématographiques Viva Mexico débutent dès mercredi à Paris pour une semaine et jusqu’en décembre dans plusieurs villes de France. Au programme, une dizaine de films, dont 6 fictions, témoignent de la vitalité du cinéma mexicain contemporain.
Pour sa 4ème édition, Viva Mexico s’installe à Paris, du 5 au 11 octobre prochains, au Luminor Hôtel de Ville (Ivème), cinéma « latino » de tradition, avant de partir en tournée dans 7 villes françaises: Condé sur Noireau, l’Isle Jourdain, Bordeaux , Dijon, Avignon, Lille et Neuilly-Plaisance .
Six fictions y seront présentées, dont « La Calle del Amargura » d’Arturo Ripstein , considéré, dixit le dossier de presse, « comme le meilleur réalisateur mexicain vivant, sans jamais avoir été l’assistant de Buñuel, contrairement à ce que dit une légende bien connue dans l’industrie du cinéma ». Il viendra présenter son film avec sa scénariste Paz Alicia Garciadiego, qui est aussi sa femme et sa partenaire sur ses onze derniers films. Elle a notamment reçu le prix du meilleur scenario à la Mostra de Venise pour « Profundo carmesí » . Tous deux donneront aussi une masterclass dans le cadre de Viva Mexico.
« La Delgada línea amarilla» de Celso Garcia, sorti en 2015, sera projeté lors de la cérémonie d’ouverture, et « Me estás matando Susana » de Roberto Sneider (avec Gael Garcia Bernal) clôturera le festival, chaque fois en présence du réalisateur. Autres films sélectionnés: «La Région sauvage », d’Amat Escalante, déjà primé cette année à la Mostra de Venise, « Mr Pig« , de l’acteur et réalisateur Diego Luna et « Te prometo anarquía » (2015), de Julio Hernández Cordón.
Au programme également, deux films pour la jeunesse et 4 documentaires: Plaza de la Soledad (2015) de la photographe et cinéaste Maya Goded, Tempestad de Tatiana Huezo, Résurrection de Eugenio Polgovsky et Somos lengua de Kyzza Terrazas.
Cette sélection est une démonstration éclatante de l’énergie et de la créativité du cinéma latino-américain actuel, en l’occurrence mexicain. Les films choisis s’inspirent des atouts et des drames de la société mexicaine avec un onirisme ou, au contraire un réalisme tout aussi radicaux, souvent avec humour. A ne pas manquer.